Mal de dos ou lombalgie
Le mal de dos est connu sous plusieurs termes en fonction de la zone touchée. On parle ainsi de lombalgie ou de lumbago pour évoquer une douleur localisée au niveau des lombaires, en bas du dos. Selon son intensité, elle peut irradier jusqu’aux fesses et atteindre le haut des cuisses. Lorsque la douleur affecte les vertèbres dorsales (entre les cervicales et les lombaires), le mal de dos porte le nom médical de dorsalgie. Les douleurs au dos sont le plus souvent aiguës et s’atténuent en quelques jours. Elles sont considérées comme chroniques lorsqu’elles persistent pendant plus de trois mois malgré un traitement adapté.
Qui en souffre ?
Tout d’abord les personnes qui exercent des activités de travail lourdes ou caractérisées par une posture altérée qui prédispose aux maux de dos. Cependant, même ceux qui pratiquent certaines activités sportives, si elles sont mal pratiquées et avec des postures incorrectes prolongées dans le temps, peuvent avoir une aggravation de la douleur et d’autres problèmes. Faites attention à ceux qui pratiquent, par exemple, l’haltérophilie, le cyclisme, la course à pied ou le golf, surtout si des douleurs apparaissent pendant ou après la pratique.
Cyclisme
Si la douleur survient pendant la pratique, le pédalage doit être revu avec l’aide d’un ingénieur biomécanique ou d’un physiothérapeute expérimenté dans ces problèmes.
La position prise par le cycliste lors du pédalage et la relation dimensionnée au millimètre entre les mesures de la personne et les réglages du vélo pour une configuration personnalisée sont importantes. Si les conditions posturales de départ ne sont pas optimales, le mouvement répétitif et prolongé peut créer des altérations de l’équilibre musculaire.
La course à pied
Si des maux de dos apparaissent pendant la course, il est bon d’être suivi par un entraîneur sportif qui revoit votre façon de courir.
Golf, faites attention au swing
Le golf consiste à effectuer un mouvement de torsion du torse, le swing, qui nécessite une coordination, une flexibilité et une force musculaire importantes. Cela semble facile pour tout le monde, mais en fait ce n’est pas le cas. En effet, pour effectuer correctement le geste de swing de golf, tous les muscles du corps doivent être impliqués et coordonnés. Et le geste produit des résultats d’autant plus efficaces que les différents secteurs concernés sont exempts d’anomalies et bien formés. Sinon, un frein à une activité spécifique et une contracture réflexe musculaire douloureuse s’établit.
Les articulations sacro-iliaques jouent un rôle important en permettant l’harmonie, la force et la précision à l’acte sportif spécifique. En fait, ils amortissent bien les forces de torsion, de traction et d’allongement que le balançoire crée sur tout le corps et produisent l’énergie élastique nécessaire au balancement lui-même.
Il faudra donc que ces articulations soient mobiles, élastiques et exemptes d’anomalies.
Les muscles les plus facilement impliqués par le frottement, les limitations fonctionnelles, jusqu’à la douleur et la contracture sont ceux de la chaîne postérieure et plus précisément des membres inférieurs, du rachis dorsal et du rachis cervical.
Cette situation douloureuse est fréquente et survient parce que les sujets abordent le golf sans entraînement spécifique.
Les mouvements de rotation et de torsion du rachis, en particulier dans le segment dorso-lombaire, sont répétitifs dans l’acte de lancer la balle.
Si elles ne sont pas précédées d’un entraînement adéquat, les structures de la capsule ligamentaire qui forment le lien entre les corps vertébraux, peuvent subir des étirements et des déchirures et peuvent même conduire à des micro-fractures vertébrales.
En conséquence, le sujet souffrira de maux de dos sévères et persistants.
Le travail de rééducation-prévention sur le golfeur commence par une évaluation de la posture et des schémas de mouvements fonctionnels, pour déterminer où se trouvent les éventuels déséquilibres musculaires.
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